6 octobre : De la Sumida à l’izakaya

Quelques nuagesChaud

Journée coup de ♥ !

Réveil matin 7h00, assez violent je sens que je vais manquer de sommeil pendant trois semaines mais c’est voulu. Je me rends compte que la température de la chambre est de 25°C… Dehors, il fait clair et la vue donne sur l’immeuble voisin et la rue. Un autre immeuble est en construction entre deux. Le petit-déjeuner est compris dans mes nuits à l’hôtel. C’est un petit-déjeuner japonais : onigiri (お握り), tsukemono (漬物) et de la soupe. Plutôt salé et consistant comme repas à cette heure-là. Je prends quand même un café pour faire passer le tout. Des journaux peuvent être emportés librement : le Yomiuri Shimbun (読売新聞) et le Asahi Shimbun (朝日新聞). Il s’agit de deux quotidiens tirés à des millions d’exemplaires. Les Japonais lisent beaucoup plus le journal que les Français. Deux ordinateurs portables sont à disposition avec accès illimité à Internet. Je m’y connecte rapidement pour donner des nouvelles sur les réseaux sociaux. J’y rencontre un professeur de langues scandinaves de l’Université de l’Indiana. C’est l’occasion de me rendre compte que mon accent anglais n’est pas aussi bon que je le pensais.

Rush du matin à Shimbashi

Après avoir consulté l’itinéraire papier, imprimé au cas où, je laisse ma clé à la réception et me dirige vers la gare. Il fait très clair et bon dehors ! Il suffit d’emprunter la ligne Yamanote vers Shimbashi pour rejoindre ma première destination. 30 minutes de train suffisent. Je vais enfin découvrir le fameux rush du matin. Finalement, pas tant de monde que ça. Le métro de Lille est plus bondé quand il y a des incidents… Par contre sur le quai en face un mec doit pousser les gens dans les rames. Ce train là va dans l’autre sens, vers des stations peut-être plus fréquentées : Shibuya, Shinjuku. Les gens se tiennent bien dans le train, pas un bruit, tous rivés sur un écran (de portable, de console) ou un livre. Nombre de gens assis sont accablés de fatigue et pendent. Pourtant quand leur station arrive, une alerte interne semble les tirer de leur sommeil et ils émergent.

Nakagin Capsule Tower

J’arrive à la station de Shimbashi et sort par la sortie principale, vers l’Est où se trouve les jardins du Hamarikyu (浜離宮恩賜庭園). Malgré la présence d’un plan, je demande mon chemin à un passant qui me demande de longer la rue. Il y a des plans à chaque croisement par la suite et je trouve très facilement mon chemin. Contrairement à ce que j’ai souvent lu, on peut se repérer sans problème. La route vers le palais se faufile entre des immeubles énormes et des routes suspendues du quartier de Shiodome. Je vois au loin la Miyazaki Big Clock et la Nakagin Capsule Tower. J’aurais l’occasion de revenir sur ces lieux un autre jour.

Les jardins du Hamarikyu

Des arbres apparaissent entre les buildings, pas de doute j’arrive à destination. Le soleil tape fort sur le macadam et il fait super lourd dès 9h du matin. La fraicheur des arbres va faire du bien. À peine passé le pont puis l’entrée des jardins que le bruit, l’agitation et la chaleur font place au calme. L’entrée se fait par le pont Otemon-bashi (大手門橋) puis la porte Otemon (大手門). Il n’y a pas l’air d’avoir trop de monde, tant mieux. Le staff est très accueillant et on me confie un audioguide en anglais, avec écran tacile : le ubiquitous guide (ユビキタスガイド). Je demande quelles parties des jardins sont incontournables, car le temps m’est compté. On me recommande la maison de thé et d’autres endroits.

Contraste avec les buildings

Pin de 300 ans

Les jardins du Hamarikyu ont été crées au XVIIème siècle pendant l’ère Edo et faisait partie d’une villa de la famille des shoguns Tokugawa. À l’origine, il s’agissait d’une annexe du château d’Edo. La première chose à voir est un pin vieux de 300 ans (三百年の松), qui aurait été planté par le shogun de l’époque. On progresse ensuite vers le centre des jardins et profite du contraste entre la verdure du parc et les buildings en arrière-plan. Ici, beaucoup d’oiseaux sauvages sont de passage et il y a une centaine d’espèces de fleurs. La tour du journal Asahi Shimbun est visible. En progressant, un jardin de fleurs (花木園) se dresse sur la gauche.

Tour du journal Asahi Shimbun

Des ruines sont également présentes au milieu de fleurs sur la partie opposée, en direction des buildings. En continuant vers le pavillon de thé, on croise la statue en bronze d’Umashima (可美真手命銅像) et quelques boutiques et distributeurs de boisson. Je contemple un instant le pavillon de thé Ochaya (中島の御茶屋), l’île Konoji-shima (小の字島) et le pont Otsutai (お伝い橋). Je me dirige près de la maison de thé, par curiosité.

Nakajima no Ochaya

Finalement, on m’invite à y entrer pour profiter de la cérémonie du thé. Il faut se déchausser à l’entrée comme dans beaucoup d’endroits au Japon. Le thé m’est apporté sur un plateau avec une friandise très sucrée à manger avant de boire le thé amer. Il faut couper la friandise en 3 à 4 fines tranches avec le bout de bois fourni. La manger directement est très mal vu. La nourriture servie avant de boire le thé est appelée kaiseki ryori (懐石料理), mais la dame qui sert le thé m’explique que la friandise porte un nom que je ne comprends pas bien sur le coup. L’intérieur est typiquement japonais et j’ai du mal à tenir sur les genoux sur les tatamis (畳).

Cérémonie du thé

Je ressors du pavillon pour monter la colline Fujimi et profiter de la vue sur l’étang d’eau de mer shioire no ike daisensui (塩入の池 大泉水). Le temps passe et je redescends doucement vers l’entrée des jardins pour remettre l’audioguide. L’un des responsables me demande de remplir un sondage, ce que je fais avec plaisir et on parle un peu en japonais. Il me présente des fleurs qui poussent dans le jardin et me remet une carte postale de higanbana (彼岸花) qui pousse en abondance ici. Visiblement, c’est une sorte de lys de couleur jaune ou rouge.

Vers le bateau mouche

Il est bientôt l’heure d’embarquer sur la Sumida. Je longe les jardins par le côté de la rivière Tsukiji (築地), qui est l’une des trois douves d’eau de mer entourant les jardins. Par ce chemin, on peut y voir un champ de fleurs qui contient pas mal d’espèces de toutes les couleurs, formes et tailles. Je ne m’y attarde pas et croise mon premier sanctuaire shinto (神道), le Kyu-Inabu jinja (旧稲生神社) qui est suivi d’un bois d’abricotiers du Japon. L’embarcadère pour la croisière est proche, j’achète mon ticket aller vers Asakusa et attends avec d’autres. Différents bateaux existent et malheureusement je ne monterai pas dans le himiko (ヒミコ) qui est plutôt futuriste.

Le bateau mouche part vers 10h45 pour 45 minutes de croisière sur la Sumida-gawa (隅田川). Il n’y a qu’un seul arrêt, au sud, à Hinode Pier (日の出桟橋). Ce petit détour par le sud nous offre une belle vue sur la Baie de Tokyo (東京湾), le Rainbow Bridge et Palette Town sur l’île artificielle d’Odaiba (お台場) où je me rendrai un autre jour. La Tokyo Tower se laisse entrevoir. Quelque chose m’interpelle en ce premier jour : l’odeur. J’ai l’impression qu’une désagréable odeur de pollution, mêlée à celle de la mer et du poisson, se dégage. Mon nez s’y habituera. La croisière continue et il ne fait plus si chaud sur le bateau en plein air ! On commence par remonter la rivière avec des bâtiments de chaque côté. La rive droite est assez pauvre en immeubles intéressants, à part celui de deux journaux (dont le Yomiuri). Le bateau passe sous 13 ponts et la Tokyo Sky Tree se laisse peu à peu entrevoir entre les buildings sur la droite. La salle de tournoi de Sumo est également visible à côté du Musée d’Edo-Tokyo. Sur la rive gauche, on voit surtout des buildings bien plus grands que sur la droite. Les gares et leurs quartiers (Shimbashi, Yurakucho, Tokyo, Ueno) sont également visibles en partie.

Rainbow Bridge

Bières Asahi et Tokyo Sky Tree

Le débarquement se fait en fin de matinée vers 11h30 à Asakusa (浅草). Asakusa est un quartier populaire de Tokyo. C’était le quartier de divertissement le plus réputé au siècle dernier, notamment après la seconde guerre mondiale. L’ancien quartier des plaisirs Yoshiwara était d’ailleurs situé au nord d’Asakusa. La première vue qui s’offre ici est le pont Azuma (吾妻橋), qui relie les arrondissements Taiko-ku (台東区) et Sumida-ku (墨田区). Il a été construit au XVIIIème siècle. De ce côté du pont, on peut également voir la tour des bières Asahi et la fameuse bulle de bière renversée, qui ressemble plus à un étron qu’à autre chose. L’objet n’est apparemment pas très apprécié des japonais. La Tokyo Sky Tree est également bien visible en arrière-plan. C’est d’ailleurs ma prochaine étape.

Koban

Je dois demander où se trouve la station de métro Toei car pour le coup c’est mal indiqué. Heureusement, il existe au Japon d’innombrables postes de police de quartier appelés koban (交番), un peu à l’image de notre police municipale. Le policier qui veille à ce moment m’indique le chemin à prendre pour trouver ma station, que je mets du temps à trouver… une chose me rassure, je suis capable de demander mon chemin et de comprendre les explications en japonais. Ouf. Une fois sortie de la station la plus proche de la Tokyo Sky Tree, je me retrouve au pied du mur de la tour, encore en construction. À ce moment elle fait un peu moins de 500 mètres. Elle sera inaugurée au printemps 2012 et atteindra 634 mètres.

Tokyo Sky Tree

Kaminarimon

Je rebrousse chemin vers Asakusa pour me rendre au fameux temple Sensoji (浅草寺). Il commence à pleuvoir un peu mais ça passe. Dans ce quartier, les touristes étrangers affluent en nombre. L’accès peut se faire par la kaminarimon (雷門), qui signifie la « porte du tonnerre ». Cette porte très célèbre a été construite en 942 et est décorée de grosses lanternes. Le chemin vers le temple est parsemé de petites boutiques. C’est la fameuse Nakamise-doori (仲見世通り). On peut désigner par cette appellation chaque rue commerçante qui mène à un temple. Rien de bien extraordinaire, beaucoup de souvenirs assez classiques : des bibelots, des perruques, des fringues… J’achète quand même un masque Noh (能面) qui représente kobeshimi (小べし見), un visage de démon rouge avec des yeux globuleux, une bouche de travers et de grosses narines.

Nakamisedoori

Pagode à 5 étages

L’entrée du temple Sensoji est bordée par deux rangées : des lanternes et des fûts de saké ! Sur la gauche on peut observer la pagode à cinq étages du temple. Plein de touristes, surtout étrangers, peuplent l’endroit et ce n’est pas très agréable pour circuler et prendre des photos à son aise. Ce temple bouddhiste est le plus ancien de Tokyo et ne dépend plus d’aucune secte (courant) bouddhiste. On peut cependant acheter, comme dans tous les temples, des souvenirs et omikuji (おみくじ). L’omikuji est un bout de papier sur lequel est écrit une prédiction. Il faut d’abord secouer le tiroir ou la boîte où sont les omikuji en espérant tirer la bonne fortune. Ensuite, moyennant 100 yens on peut ouvrir le papier et découvrir si l’on a de la chance de : daikichi (大吉 – grand bonheur) à daikyou (大凶 – grand malheur). Pour ma part j’ai tiré deux fois daikichi pendant le voyage 🙂

Fumée purifiante

Temizuya

On découvre ensuite une plateforme avec des bougies et de la fumée. Les passants se noient de fumée avec les mains sur les endroits de leur corps qui les font souffrir. De nombreux écoliers japonais et étrangers se prêtent au jeu. Il faut ensuite aller se purifier les mains et la bouche au pavillon d’ablution temizuya (手水舎). La procédure à appliquer est marquée sur une affiche. L’intérieur du temple se visite très rapidement. La statue de Kannon (観音) est masquée volontairement. Les alentours du temple sont plus agréable que le temple lui-même. Sur la droite du temple, il y a le sanctuaire shinto Asakusa-jinja (浅草神社) qui est dans la même enceinte que le temple bouddhiste, ce qui était interdit pendant l’ère Meiji.

Sanctuaire Asakusa

Délire avec des japonaises

Il est près de 15h00, je décide de presser le pas et d’aller manger quand même ! Il y a des restaurants pas mal et peu fréquentés par la sortie ouest du temple. J’y mange un ebikatsudon (エビカツ丼), qui est un plat à base de riz avec des crevettes. Le thé servi est très bon, je commence à m’habituer à son goût amer. Par la suite, comme prévu je rejoins le quartier de Kappabashi (合羽橋) situé entre Asakusa et Ueno. Cette rue, plutôt que ce quartier, abrite plein de magasins qui vendent des accessoires pour la cuisine (couteaux, coupes, récipients…).

Kappabashi

Tokyo compte en plus de la ligne Yamanote, plusieurs lignes de métro gérées par deux compagnies privées : Toei et Tokyo Metro. Ce matin j’ai eu l’occasion de tester une ligne de la Toei. Maintenant c’est au tour de la ligne Ginza de Tokyo Metro pour aller jusqu’à la station Ueno. La gare se situe au sud-est du Parc Ueno, qui est l’un des plus grands, sinon le plus grand, de Tokyo. C’est un lieu de rendez-vous et de ballade important. On peut y trouver le zoo de Tokyo, le Musée des Beaux-Arts et le Musée National de Tokyo (東京国立博物館) où je me rends. Celui ci est situé au nord, je dois donc remonter une longue rue droite qui longe le parc. Le Musée ferme à 17h, je n’aurais donc que peu de temps pour visiter le bâtiment principal et une partie du bâtiment Heisei.

Musée National de Tokyo

Le bâtiment principal, appelé honkan (本館), regroupe des oeuvres d’art sur deux étages. Le guide vert Michelin donne trois étoiles au Musée. Il s’agit donc d’un incontournable dans les alentours du parc de Ueno. Le rez-de-chaussée regroupe des galeries par genre (sculpture, céramiques, laques, épées, art moderne). Il y a une galerie dédié aux objets ainu (アイヌ) (peuple aborigène du nord du Japon) et des Ryukyu (琉球), cet archipel d’îles situés au sud au Japon. Le premier étage propose de revenir sur les temps forts de l’Art Japonais. De l’aube de l’histoire de l’art japonais à la cérémonie du thé, en passant par les estampes, chaque genre y passe. Il y a également des paravents, des objets bouddhiques, des peintures zen, des attirails militaires ou encore des costumes de Noh et de Kabuki. Une galerie contient des trésors nationaux, qui sont surtout des calligraphies et textes très importants. Lors de ma visite, je me suis égaré et me suis retrouvé dans le bâtiment annexe (Heisei), qui est dédié à l’histoire japonaise. J’ai pu voir des poteries et des objets jusqu’aux périodes Asuka/Nara. Pas plus car le musée allait fermer… dommage. Le musée ferme ses portes sur l’air de Auld Lang Syne (ce n’est qu’un au revoir).

La nuit tombe vite et à 17h30 après la fermeture du musée il fait déjà complètement noir. Je pensais rejoindre l’Université de Tokyo à pieds en passant par le parc, mais finalement je n’aurais pas visité le parc. Je ne pense pas qu’il soit si extraordinaire, encore moins seul. J’ai donc appelé Satsuki, une amie tokyoïte pour savoir si l’on pouvait se rejoindre. N’ayant pas emporté ma carte SIM, je dois utiliser les cabines publiques pour appeler. N’ayant pas non plus de carte de téléphone prépayée, je dois utiliser les cabines vertes et insérer des pièces de 10 ou 100 yens (0.10-1€). Étant à cours de monnaie je demande à un chauffeur de taxi pas loin, de la monnaie sur un billet de 1000 yens. Le pauvre s’est un peu demandé pourquoi un gaijin (外人), un étranger, venait lui parler. Finalement, il était plutôt cool et s’en est sorti en apprenant trois mots de français.

Maison traditionnelle

Mon amie me rejoint vers 18h et nous partons faire un tour autour du parc à la recherche de Todai, (東大) l’Université de Tokyo. En suivant le chemin vers le nord, nous arrivons dans un quartier avec peu de circulation et des maisons traditionnelles. On ne se croirait pas dans la plus grande capitale du monde. J’apprendrai plus tard en cherchant qu’il s’agit de Yanaka (谷中), une zone de la ville basse où les restes du passé sont encore présents par endroits. Les bombardements ont visiblement épargné cette zone de Tokyo durant la guerre. Nous nous dirigeons finalement vers l’une des entrées de l’université : la porte akamon (赤門) ou « porte rouge ». Il fait sombre et on ne voit pas bien les bâtiments… dommage.

Akamon

Université de Tokyo

J’ai quand même pris en photo la fameuse tour avec l’horloge. On ne voit pas grand chose mais tant pis. Cette image de l’Université de Tokyo apparaît souvent dans les mangas (漫画). Je me souviens que dans Ranma 1/2 il y a une histoire autour de Todai justement et on voit ce bâtiment. Après un bref passage à la boutique de l’université (et oui il y a un konbini aussi ici), Satsuki appelle un taxi et nous rejoignons son mari devant un magasin près de la gare de Ueno. Les portes arrière gauche des taxis s’ouvrent automatiquement pour laisser les clients entrer, et sortir. Nous allons donc dans un izakaya (居酒屋) un peu par hasard mais que Satsuki et son mari semblent connaître. Un izakaya est un peu l’équivalent de notre brasserie, sauf que beaucoup plus de monde s’y retrouve pour boire et festoyer. Les salaryman (サラリーマン) s’y retrouvent après le boulot pour décompresser. D’ailleurs le mot signifie « lieu où l’on se trouve pour boire ». L’izakaya en question s’appelle Tsubohachi et propose un grand nombre de plats, amuses-gueules et surtout boissons. On boit donc quelques bières en rigolant et mangeant un peu tout et n’importe quoi, comme il est de coutume dans ce genre de restaurant. On a parlé de pas mal de choses, c’était sympa ! En tous cas, merci à Satsuki et son mari de m’avoir régalé 🙂

Vous pouvez consulter l’album photos de cette journée.

9 réflexions au sujet de « 6 octobre : De la Sumida à l’izakaya »

  1. Super première partie de Tokyo (étant la plus grande ville du monde, elle doit bien vouloir plusieurs parties de ton récit).
    Petite question : Est-ce que ton voyage aurait été le même si les deux fois que tu tires les omikuji, tu tombes sur Daikyou?

  2. Salut!
    Moi de même.
    Je toi remercie pour cette bonne soirée.
    Je pense que ton blog est très utile pour les touriste qui visitent au Japon !

  3. J’adorerais visiter les jardins dont tu parles au début de l’article ♥ *fan de la végétation* Les temples doivent être sympa à visiter aussi.

    Continue de nous en mettre plein les mirettes, globe-trotteur !

  4. xD Comme toi je suis toujours étonnée de voir des personnes endormies profondément dans le métro se réveiller pile à leur arrêt 🙂 C’est vrai que malgré le monde, surtout aux heures de pointe c’est d’un calme …..
    J’adore le jardin Hama Rikyu,j’adore cette impression de sérénité commune à tous les jardins japonais alors qu’on aperçoit les buildings de Shiodome non loin…
    Asakusa et Ueno j’ai beaucoup aimé…
    La Nakamise Dori est un paradis pour ramener des cadeaux … ou se faire plaisir 🙂 Pour ma part je me suis achetée une jolie kokeshi et des cartes postales, bizarement pas faciles à trouver à Tokyo ^^

    Les journées sont bien remplies à Tokyo … il y a tant à voir !
    Merci de me faire revivre ma propre expérience à travers ton récit
    Merci aussi pour tes belles photos !!!

    1. Merci pour ton commentaire constructif ! 🙂 Je vois que tu es d’accord sur pas mal de choses avec moi alors je t’invite à partager ton expérience avec nous !
      La Nakamise Dori incite pas mal à consommer mais ça vaut le coup. Pour les cartes postales, j’y pensais aussi avant le départ mais finalement ça allait y’en a un peu partout (Kamakura, Musée national de Tokyo…).
      Pour les heures de pointe je suis pas trop d’accord j’ai été vraiment étonné je m’attendais à bien pire pour la bousculade du matin et du soir ! Limite le soir il y avait plus de monde vers 23h que le matin à 8h…
      Faut dire nos métros (deux lignes à Lille) sont minuscules et ça donne l’impression d’être vraiment serrés.

  5. La crotte dorée ! Ça fait longtemps 🙂
    Sinon, que penses-tu des tsukemono ? Moi quand j’avais essayé ça m’avait laissé un goût amer (remarque le jeu de mot !).

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