Fukushima, plus jamais ça !

Aujourd’hui cela fait déjà deux ans que le Japon a été frappé par ce qui est souvent dépeint comme le plus grand drame de son histoire contemporaine depuis la seconde guerre mondiale et les bombardements de Hiroshima et Nagasaki. Aujourd’hui nous pensons aux 15881 victimes et aux 2668 disparu-e-s liées au séisme de magnitude 9.0 et au tsunami de grande ampleur qui a suivi une heure après 14h46, ravageant les paysages des côtes japonaises pacifiques sur plusieurs kilomètres dans les terres et plusieurs centaines de la préfecture de Chiba à Aomori. Aujourd’hui une minute de silence ne suffira pas à réparer les dégâts qui ne sont pas que matériels et resterons à graver à jamais dans nos mémoires.

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Voyager au Japon deux ans après Fukushima

Si il est une question que doivent certainement se poser celles et ceux qui partent au Japon, que ce soit pour le travail ou pour le tourisme d’ailleurs, c’est bien celle du nucléaire. Dans quelques jours cela fera déjà deux ans que la catastrophe nucléaire de Fukushima s’est produite suite à un séisme record et un tsunami dévastateur qui serait la cause directe (sic) de l’accident nucléaire d’après l’exploitant de la centrale TEPCO. C’est pourtant bien une erreur humaine qui est à l’origine de cette peur qui ronge à la fois des Japonais-e-s et celles et ceux qui se rendent sur place. Alors que penser en tant que touriste quand si peu d’informations sont délivrées et que les médias de masse n’évoquent que très rarement (et encore moins de manière objective) le fait nucléaire et en particulier celui de Fukushima et ses retombées ?

Le Japon comptait 54 réacteurs en activité avant l’accident répartis dans 18 centrales. À l’heure où j’écris ces lignes, seuls deux réacteurs ont été redémarrés à l’été 2011 dans la préfecture de Fukui à la centrale de Ôhi (exploitée par KEPCO). Celle-ci est située du côté de la mer du Japon au nord de Kyoto. Deux réacteurs de trop. Un risque qu’a pris le gouvernement de « centre-gauche » de Yoshihiko Noda (qui était en fait une coalition entre le Parti Démocrate du Japon et le Nouveau Parti du Peuple). Le risque d’un accident est toujours aussi fort. Du matériel radioactif dort toujours au Japon et continue d’être exploité alors qu’il y a eu Hiroshima, Nagasaki puis Fukushima ! Il ne s’agit pas ici de céder au catastrophisme mais bel et bien de tenter de comprendre la situation actuelle, près de deux ans après les faits.

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