22 octobre : Arashiyama et le palais impérial de Kyoto

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Journée coup de ♥ !

Aujourd’hui sera la dernière journée à visiter Kyoto. Il y a tellement de coins et recoins à voir qu’il a été difficile de faire un choix. Je ne pouvais pas faire l’impasse sur les montagnes qui bornent Kyoto à l’ouest après avoir exploré beaucoup l’est de Kyoto. Arashiyama (嵐山) désigne les montagnes basses au nord-ouest de Kyoto. J’y visiterai un parc un peu spécial et un établissement vantant les mérites d’un type de poésie japonaise. La zone est très touristique et connue pour sa bambouseraie. Je rejoindrai ensuite le palais impérial de Kyoto pour une visite guidée à laquelle je me suis inscrit. Après cela, je profiterai un peu de l’un des plus grands festivals de l’ancienne capitale nippone. Pour finir la journée, j’irai dîner dans un izakaya avec une amie japonaise.

Pont Togetsukyô à Arashiyama

Arashiyama, au nord-ouest de Kyoto

Le voyage touche bientôt à sa fin… C’est ma dernière journée à Kyoto mais pas la dernière dans le Kansai, demain j’irai à Osaka ! Je retourne au Starbucks pour prendre le petit-déjeuner puis monte au fond d’un bus vers Arashiyama. Hier, j’ai racheté un passe de deux jours pour voyager à volonté sur les bus de Kyoto pour 2000 yens. Il est encore bien tôt. Trop tôt. Il y a 45-50 minutes de route jusqu’au bout de la ligne où se trouve ma destination. J’en profite pour réviser un peu le JLPT N2, que j’obtiendrai le 26 février 2011 ! Je remarque que de nombreux salarymen descendent à l’arrêt Nissin Denki Mae (日新電機前) où se trouve le siège social de la société Nissin Denki. J’arrive très tôt à destination. Le parc ouvre dans quasiment trois quarts d’heure ! Le ciel est couvert mais il fait plutôt bon pour une journée automnale. J’en profite pour faire un tour près du pont Togetsukyô (渡月橋) ou « pont qui traverse la lune » qui enjambe la rivière Katsura (桂川). Il aurait été construit au IXème siècle par un moine. Sa forme actuelle date de 1934. En franchissant le pont vers le sud, où je me trouve déjà, le visiteur arrive au pied des montagnes d’Arashiyama. Le nom du pont viendrait de l’empereur Kameyama qui observait la lune passant au dessus du pont.

Arashiyama

Je vais monter justement en haut de l’un des monts qui m’entoure, le mont Iwatayama (いわたやま). Là haut se trouve le parc aux singes. Une attraction un peu inattendue pour un tel voyage mais qui change des temples et sanctuaires. À propos, un petit sanctuaire shintô précède l’entrée du parc. Je suis nettement en avance sur l’ouverture du parc. Il y a encore peu de touristes à cette heure. J’en profite pour acheter une boisson et attendre en contemplant le paysage qui commence à prendre des couleurs de saison. La canette de soda est aux couleurs du club de football du Kyoto Sanga F.C. qui est descendu en J-League 2 pour cette nouvelle saison.

J’entre seul dans le parc aux singes. Visiblement, il n’y a pas foule pour cette attraction de si bon matin en semaine… Tant mieux pour rester au calme et profiter de la forêt. La pente est forte mais la route est droite comme dirait l’autre 😉 C’est un chemin de cailloux pendant un bon bout de temps avant d’atteindre une petite aire de pause avec des explications sur les singes. Le visiteur est prévenu de certaines règles à appliquer jusqu’au sommet : ne pas regarder les singes dans les yeux sous peine de les mettre en colère, ne pas leur proposer de nourriture et ne pas les toucher. Sur le chemin, des boîtes avec des questions en japonais sont disséminées. Par exemple, « quel est le nom des singes de ce parc ? ». Le macaque japonais ou nihonzaru (日本猿) peuple les montagnes japonaises à l’état sauvage mais 200 de ces singes sont regroupés ici. À mesure que je m’approche du sommet, les cris des singes se font de plus en plus grands. Un panneau indique que je me trouve à la même hauteur que la tour de Kyoto (136 mètres) puis le choix m’est fait, soit je prends le chemin le plus court ou pas. Tout ça est écrit en japonais sur une pancarte avec deux flèches… Merci bien pour celui qui ne lit pas le japonais. Comme le temps m’est compté je choisis le plus court !

Encore un singe gourmand...

Un petit singe

Au bout de 20-30 minutes de marche à allure réduite, j’arrive au sommet où se trouve un refuge. Des employés m’y accueillent et me proposent de nourrir les singes avec des bouts de pomme ou des cacahuètes pour 100 yens le paquet. Les employés connaissent le nom de chaque singe et son sexe. Le singe du Japon est le plus septentrional du monde. Je donne des cacahuètes quelques minutes aux singes et profiter de l’accès WiFi gratuit du refuge pour donner des nouvelles sur Twitter ! 🙂 Je sors sur la plate-forme où traînent quelques singes pour profiter de la superbe vue sur Kyoto depuis le nord-ouest. Au loin, j’aperçois la tour de Kyoto et le mont Hiei, frontière entre la préfecture de Kyoto et celle de Shiga. Ce mont est connu pour abriter des temples importants de l’école bouddhiste Tendai.

Vue sur Kyoto depuis Arashiyama

Rivière Katsura à Arashiyama

Je redescends le mont par le chemin opposé à celui par lequel je suis arrivé, en prenant soin de remercier les employés pour leurs explications et la discussion en japonais. La descente est plus rapide et une attention de tous les instants est nécessaire. Les genoux en prennent un coup. Une fois en bas je traverse le pont Togetsukyô. De nombreux pousse-pousses attendent les touristes. À noter que le terme « rickshaw » en anglais vient du mot japonais jinrikisha (人力車). Je tourne à gauche vers le parc à thèmes, ou plutôt musée Shigure-den (時雨殿). Un guide me confirme que c’est la bonne route. J’avais entendu parlé de cet endroit sur un blog français mais impossible de retrouver l’article. Ce qui m’a poussé à inclure ce lieu dans mon parcours est le fait que la visite est très interactive.

En effet, dans la première salle, une employée m’accueille et m’expliquer le but des nombreux écrans par terre. Le plan satellite de Kyoto apparaît sur l’ensemble des écrans. C’est excellent car je suis visiblement seul dans ce musée et je peux profiter de tout l’espace. L’employée me délivre une Nintendo DS personnalisée à tenir comme un livre. J’ai 10 minutes pour faire joujou dans cette pièce. Je peux interagir avec le plan de Kyoto en me déplaçant sur les écrans. Il est possible de localiser un lieu particulier selon où l’on se trouve où en choisissant un nom de lieu sur la console. Je cherche donc le lieu où je me rends après : le palais impérial de Kyoto. Une courte explication est donnée sur l’écran de gauche. Sur les côtés il y a des paravents sur lesquels sont inscrits certains des poèmes. Quand je passe à côté, la NDS diffuse une information en japonais.

Utilisation de la Nintendo DS au Shigure-den - Palais impérial de Kyoto

Sol incrusté d'écrans au Shigure-den

En fait, ce musée à thèmes est dédié à la poésie japonaise. Il existe un jeu de cartes appelé le hyakunin isshu (百人一首). Entendez par-là une anthologie de « 100 poèmes par 100 poètes célèbres ». Le nom populaire est Ogura hyakunin isshu (小倉百人一首) et regroupe 100 tanka (短歌), ces poèmes courts des temps anciens. Il s’agit en fait d’une reprise du jeu utagaruta (歌がるた). L’anthologie a été compilée au XIIIème siècle par le poète Fujiwara no Teika.
Ce musée rend hommage à ces poèmes et surtout à un jeu de cartes très populaire au Japon utilisant ces derniers comme thème. Ce jeu est appelé hyakunin isshu karuta (歌留多). Le mot a été emprunté au portugais. Ce jeu de cartes est souvent joué pendant le Nouvel An au Japon et se rapproche du jeu hanafuda (花札) de Nintendo créé il y a plus de 100 ans. Le but du jeu est de tirer avant son adversaire une carte demandée. Souvent le texte est écrit en hiragana (ひらがな).

Dans la salle suivante, il est justement possible de jouer au karuta sous la forme de jeux interactifs sur des écrans. J’arrive à gagner plusieurs fois grâce aux explications de l’employée. Je monte ensuite à l’étage où sont exposées des cartes. Il y a une grande salle japonaise avec des mannequins jouant aux cartes. Je redescends. La boutique propose des jeux de cartes et le jeu du Shigure-den qui tourne sur la Nintendo DS fournie pendant la visite. Je retourne vers le pont puis tourne vers la gauche pour rejoindre la bambouseraie. Le temps m’est compté je n’irai pas au temple Tenryû-ji (天龍寺) qui est l’un des 5 grands temples zen de Kyoto.

Éventail au Shigure-den

Vers la bambouseraie de Arashiyama

Après quelques centaines de mètres un panneau indique la bambouseraie qui se trouve au nord du Tenryû-ji. Il y a des boutiques de souvenirs sur le chemin puis les bambous surgissent au détour d’un virage. Rien de bien impressionnant si ce n’est la taille de ces plantes qui ont tendance à pousser très vite. Au bout de la bambouseraie se trouve le petit sanctuaire Nonomiya (野宮) près d’un passage à niveau. Ambiance hétéroclite. Je rebrousse chemin et achète une kokeshi (こけし) d’un samouraï à une boutique de souvenirs. Le vendeur me dit qu’elle représente Sakamoto Ryôma (坂本龍馬) mais après vérification il s’agit d’un samouraï quelconque. Le temps m’est vraiment compté maintenant mais je décide de manger quand même quelque part un oyakodon (親子丼). C’est un plat de la famille des donburi (丼), c’est-à-dire un bol de riz avec une garniture. Ici en l’occurrence c’est de l’œuf avec du poulet. Je m’en sors pour quelques euros et attrape le bus de justesse. Heureusement, le bus s’arrête en face du palais impérial. Le problème c’est qu’il y a quelques bouchons en raison de l’un des plus grands festivals de Kyoto. Il est également possible de rejoindre le palais en métro ou d’un autre bus depuis la gare de Kyoto.

Bambouseraie de Arashiyama

Ce festival est le Jidai Matsuri (article à lire ou à relire) ou festival des époques, qui fête la création de Kyoto il y a plus de 1200 ans. Je vous invite à lire l’article vers lequel pointe le lien juste au dessus pour plus d’informations à propos de ce festival et de mon passage près des cortèges.

Visite guidée du Palais Impérial de Kyoto

Je prends quelques photos du festival depuis le bus puis reste près de l’arrêt pour regarder la parade quelques minutes. Le temps presse. Je pensais que l’entrée du palais impérial était au sud. Les policiers au kôban du coin m’indiquent qu’il faut marcher jusqu’au nord du parc ! Il me reste à peine 5 minutes pour y arriver… Je presse pas en longeant la rue à l’ouest puis arrive enfin au sud de l’enceinte du palais. Je fais le tour par la droite croyant que l’entrée s’y trouve. Des policiers m’indiquent que l’entrée se fait à l’exact opposé… Je cours encore un peu plus en préparant mon passeport et ma réservation. Il était demandé de se présenter 10 minutes à l’avance et je suis 5 minutes en retard.

Pour visiter le palais impérial, il est obligatoire de demander la permission au Kunaichô (宮内庁), l’agence de la maison impériale. Il est possible de réserver la visite guidée sur le site de l’agence (en anglais). La réservation et l’entrée sont gratuites. Il faut savoir qu’il existe des visites guidées tous les jours sauf le week-end, en anglais (à 10h et 14h) ou en japonais (à 9h, 11h ou 13h30). La visite dure une heure. Pour ma part, j’ai choisi celle à 13h30 en japonais. D’autres endroits qui dépendent du Kunaichô requièrent une autorisation : le Palais Impérial de Tokyo, le Palais Impérial (un jardin en réalité) de Sentô, la villa impériale Katsura et la villa impériale de Shugakuin.

Palais Impérial de Kyoto - Porte Gishûmon

Le palais impérial de Kyoto ou Kyoto Gosho (京都御所) a été bâti en 794 au début de l’ère Heian (794-1185). Comme le guide l’explique il a brûlé de nombreuses fois pour être à chaque fois reconstruit comme beaucoup de constructions japonaises. Les bâtiments actuels sont récents. Ils datent de la fin de l’ère Edo (1603-1868). Les nouveaux empereurs sont encore intronisés ici.

Un employé me fait rejoindre le groupe de japonais un peu plus loin dans le palais. Je n’ai pas du rater grand chose mais je me fais bien remarquer… Non seulement, je suis en retard mais je suis bel et bien le seul étranger gaikoujin (外国人) dans le groupe. Le guide parle dans une sorte de mégaphone. J’ai du mal à suivre tout ce qu’il dit d’autant plus qu’il y a beaucoup d’explications historiques. Nous passons la porte Gishûmon (宜秋門) ci-dessus puis l’entrée utilisée par les officiels qui avaient l’autorisation de pénétrer dans le palais. Juste après, nous passons devant des salles japonaises dont l’intérieur est visible. Ce bâtiment servait de salle d’attente pour les officiels qui attendaient dans une salle spécifique selon leur rang : salle du tigre, salle de la grue ou salle du cerisier, dont chaque cloison est peinte.

Palais Impérial de Kyoto - Salle d'attente

Le tour du palais impérial continue. Nous passons devant la porte Gekka-mon (月華門) puis arrivons près de l’entrée d’une cour appelée le jardin du sud ou Dantei (南庭) au bout de laquelle se trouve le Shishinden (紫宸殿), une salle qui servait pour les cérémonies d’état. C’est ici, dans le palais du sud, qu’ont lieu les investitures des empereurs. Ce palais fût reconstruit en 1855. Il y a deux arbres sacrés dans la cour : un cerisier et un oranger.

Nous enchaînons la visite un peu au pas de course en contournant cette cour autour de laquelle se trouve un corridor. Nous entrons dans une autre cour de sable blanc où se trouve le Seiryôden (清涼殿) ou « salle rafraîchissante ». Ce bâtiment abritait les appartements de l’empereur jusqu’en 1868. Le Seiryôden est mentionné dans ce qui est considéré comme l’un des premiers romans japonais, le fameux « Dit du Genji » (源氏物語), écrit par la Dame Murasaki Shikibu au XIème siècle.

Palais Impérial de Kyoto - Shishinden

Palais Impérial de Kyoto - Giyôden

Non loin des appartements de l’empereur se trouvent deux constructions en face d’un étang et d’un superbe jardin japonais. Le premier, le Kogosho (小御所) était utilisé comme salle d’audience par l’empereur pour recevoir le shogun ou les seigneurs daimyô (大名). Elle fut détruite par un feu d’artifice en 1954 puis reconstruite en 1958.

Le second bâtiment est le Ogakumonjo (御学問所), ce qui signifie littéralement « salle d’études ». Elle était utilisée par l’empereur pour étudier la politique et un type de poésie en 31 pieds appelée waka (和歌). La structure fait face à un jardin kemari (蹴鞠) qui était utilisé pour pratiquer une sorte d’ancêtre du football. Ce sport a été introduit depuis la Chine au VIIème siècle et était très populaire pendant l’ère Heian. Le but du jeu était de conserver une balle faite en peau de daim en l’air, un peu à la manière des tennis-ballons que l’on retrouve dans les entraînements de nos jours.

Palais Impérial de Kyoto - Jardin de Oikeniwa

Palais Impérial de Kyoto - Jardin de Oikeniwa

Un peu plus au nord se trouve le Otsunegoten (御常御殿). C’est la plus grande structure du palais avec 15 salles, bâtie dans le style shoin. Les empereurs y vécurent un temps du début du XVIIème jusqu’au transfert de la capitale à Tokyo. La visite est déjà finie. Nous revenons vers une salle de pause. Je bois un thé vert bien chaud gratuitement. J’ai croisé quelquefois ce genre de service gratuit de thé pendant le voyage. Je retourne vers l’arrêt de bus au sud du parc du palais. Sur le chemin, je crois une église près de la route ! Le bus circule malgré le festival jusqu’à proximité du sanctuaire Heian Jingû (平安神宮) où se fini le Jidai Matsuri. Je vous invite à (re)lire l’article que j’y ai consacré.

Torii du sanctuaire Heian

Il est aux alentours de 16h quand le festival se finit. Le temps de revenir vers la gare en prenant deux bus et il est déjà 17h. Je passe au ryokan prendre une douche et me préparer pour aller dîner avec une amie à Takatsuki au sud de Kyoto, sur la route de Osaka. Je prends un train JR vers Osaka pendant 15 minutes. Je vois défiler la banlieue kyotoïte. Quand Takatsuki c’est déjà un autre paysage, plutôt du même acabit que Osaka avec des buildings et tout ce qui va avec. Je retrouve mon amie un peu au hasard dans la foule. Nous avions rendez-vous après les barrières d’accès. Nous tournons un peu autour de la gare avant de trouver un izakaya où nous mangeons des plats variés : salade d’œufs, riz au kimchi, yakitori, un dessert, de l’umeshu et des cocktails. La soirée se termine ainsi.

Vous pouvez consulter les photos du 22 octobre. Les photos des autres journées sont également disponibles. Elles apportent un supplément visuel à chaque article. Chacune est localisée et comporte une légende. N’hésitez donc pas à y laisser vos commentaires ou questions !

6 réflexions au sujet de « 22 octobre : Arashiyama et le palais impérial de Kyoto »

  1. Vraiment, je suis conquis par ton blog.

    J’ai moi même passé 15 jours au Japon à l’été 2009 et cela a été les meilleurs vacances de ma vie.
    Je constate que nous avons visité beaucoup de site en commun: ça me permet de me remémorer les noms.

    A cause de toi (ou grâce à toi ) je suis malheureux maintenant ( de ne pouvoir y retourner ).

    1. Bonjour Francis (et Lili ?) merci pour votre commentaire !

      Ce blog a pour vocation de mettre sur « papier » le maximum de choses dont je me rappelle et faire partager et réagir ceux qui y sont déjà allés ou dont c’est le projet.

      Où êtes-vous allé pendant 15 jours ? Déjà pour moi en 3 semaines, j’ai du faire pas mal de choix… j’écrirai bientôt plusieurs articles sur le bilan du voyage notamment ce qui m’a plu (ou pas), ce que je souhaiterai revoir, ou que j’ai raté et ce que est à éviter etc…

      P.S. Votre blog est bien amusant ! 😀

  2. Pour revenir au P.S, je viens de poster une vidéo de danse son et lumière japonaise. Cela devrait vous plaire.

    Pour mes 15 jours j’ai du faire pas mal de choix effectivement. De mémoire, nous avons fait les 5 premiers jours sur Tokyo et ses environs ( Hakone, Nikko, Kamakura, Mont Fuji, Odaiba et son Mécha! ), puis 2-3 jours Kyoto ( avec la visite des temples les plus fameux ) 1 journée et 1 nuit sur l’ile de Miyajima puis retour sur Tokyo pour la fin du séjour.

    Nous avons tout réservé par nous même, pris les transports, goûter à beaucoup de chose et tout cela sans aucun problème ( quoiqu’un repas à Miyajima… ).

    C’est réellement trop court pour visiter ce pays merveilleux. Nous avons fait un peu plus de 4200 photos sur ces quelques jours. Nous comptons bien y retourner dans les 4-5 années à venir avec notre petit bout pour un minimum de 3-4 semaines.

    Continuez de me faire rêver!

    1. Merci Francis pour cette vidéo, je l’ai déjà aperçue il y a quelques semaines sur PC Inpact. La personne qui joue le spectacle doit être vachement coordonnée !

      C’est clair que si je devais conseiller une durée minimum pour profiter d’un séjour au Japon ce serait bien 3 semaines… après bien sûr cela dépend du budget de chacun. Tout est une question de choix. Est-ce que je craque pour le dernier modèle d’écran plat à plusieurs milliers d’euros ou est-ce que je pars une semaine supplémentaire ou deux ? 😀

      Juste par curiosité, combien de temps avez-vous mis pour préparer complètement votre voyage (réservation, choix des destinations, etc.) ? Je suis passé par Destination Japon et même si le service était irréprochable et ma conseillère très sympathique, je pense me débrouiller seul si la prochaine fois j’y repars en touriste.

      Eh bien vous m’avez clairement battus pour le nombre de photos ! Quasiment deux fois plus en moins de temps. Quel modèle avez-vous utilisé ? Je regrette un peu de ne pas en avoir fait plus, il manque certains endroits ou faits dans l’album :(…

      Merci encore pour vos remarques ! C’est ce genre de commentaire qui me motive à m’améliorer 🙂

      1. Oui le budget est une notion importante dans un voyage au Japon. Le notre a été important notamment au niveau du logement et ce pour diverses raisons.

        Pour la préparation du voyage nous avons mis environs 1 mois. En fait nous sommes partis quasi sur un coup de tête. Nous avons trouvé 2 allé-retour à 500€ TTC/personnes. Les hôtels ont été réservé en ligne via expédia et le site de l’hôtel pour Miyajima.
        Il ne restait plus qu’à trouver un JRPASS, les billets du musée Ghibli ( nous sommes fans ) en France et bien sur organiser un maximum les trajets et visites.

        Petite info: nous ne parlons pas un poil de japonais. Cela a contribué à la découverte!

        Pour l’appareil photo nous avons acheté avant le départ un Canon Ixus i110. Très légé et compact, il nous a donné de très très belles photos. C’est d’ailleurs notre deuxième ixus et nous en sommes très satisfait. Si il vous manque des photos pour illustrer, n’hésitez pas à me demander, je serais très heureux de les partager.

        1. Pour le budget, de nombreux facteurs entrent en jeu ! Je pense écrire un article ou une série d’articles pour donner des astuces pour partir en voyage ou partir travailler au Japon.

          La période de préparation et précédant le voyage est aussi excitante que le voyage en lui-même n’est-ce pas ? 🙂

          Vous vous en êtes très bien sortis pour l’avion ! Quelle compagnie était-ce ?
          Pour les trajets en train j’imagine que vous vous êtes servis de Google Maps Japan ? C’est très pratique car contrairement à Google Maps France, il est possible de trouver les horaires de train, shinkansen et métro !

          C’est vrai qu’il n’est pas nécessaire du tout de parler japonais pour partir là-bas ! Tout est très bien indiqué et les gens sont sympathiques.

          Vous aussi avez utilisé un petit compact ! Pour ma part c’était un Nikon Coolpix L22… peu cher mais qui propose des photos de très bonne qualité pour peu que l’utilisateur connaisse quelques astuces pour photographier.
          Merci de votre proposition mais j’arrive déjà malheureusement à la fin des récits du voyage. Il reste 2 jours à raconter plus le retour et quelques articles sur le bilan du voyage ! Avez-vous hébergé vos photos sur le net ?

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