C’est donc ce mois de janvier 2017 que je suis reparti au Japon pour la troisième fois. Cela s’est décidé au début du mois d’octobre 2016 et j’ai donc eu à peu près trois mois pour m’organiser ! Le départ était fixé au mercredi 28 décembre pour pouvoir passer le nouvel an sur place. Cela faisait un moment que je voulais découvrir le Japon l’hiver également comme je l’ai annoncé dans mon précédent article. Et puis c’était aussi le premier voyage en grande partie en couchsurfing et en tant que végétarien notamment. Deux aspects qui m’ont permis de redécouvrir le Japon sous un autre angle comme vous allez le voir dans les articles à venir !
Aujourd’hui je n’ai pas grand chose à dire sur les deux premiers jours (28 et 29 décembre) qui constituent finalement l’aller vers le Japon. Ce qui reste quelque chose d’assez rare en soi mais à laquelle je commence à m’habituer pour cette troisième fois. Comme toujours c’est long, très long, pas loin de 24 heures entre le moment où je quitte mon appartement et le moment où j’arrive à mon logement au Japon.
Cette fois-ci je suis parti – avec un gros mal de tête – le mercredi 28 décembre vers 13h à pied de chez moi pour prendre le métro (une station) puis le TGV à la gare Lille Europe pour un train direct jusqu’à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle près de Paris. Une fois là-bas il faut prendre un VAL automatique et gratuit jusqu’au terminal puis… attendre. J’étais en avance de plusieurs heures sur l’heure du décollage par sécurité.
Je ne vais pas m’attarder mais j’ai attendu comme ça un bon moment avant de tomber sur un ancien blogueur habitant au Japon et originaire du Nord Pas-de-Calais et qui s’appelle François, comme moi ! Je n’étais pas sûr que c’était lui du coup je ne lui ai pas adressé la parole sur le coup puis je l’ai perdu de vue. Nous ne nous étions jamais rencontrés mais avions déjà échangé il y a quelques années quand son blog était toujours en activité.
Après un moment d’attente suivent les classiques : l’enregistrement du gros bagage de soute (qui fait déjà 15 kg mais ça laisse quasiment 10 kg de marge – avec un gros sac de rando en cabine, lui beaucoup plus léger) et la récupération de la carte d’embarquement, direction la porte d’embarquement (en passant par les boutiques duty-free) et encore de l’attente pendant 2-3 heures. Heureusement j’avais de quoi lire et mon chargeur avec moi, du coup j’ai patienté comme je le pouvais en ayant hâte d’arriver sur place. Ah si, quand même un mot sur le contrôle de sécurité que j’ai réussi à passer avec un briquet et une bouteille d’eau (bon ça ça passe à la limite) sans m’en rendre compte, et eux non plus visiblement… Sans généraliser, c’est rassurant la sécurité à Paris après tous les attentats subis ces derniers mois, surtout dans un point chaud comme un aéroport, bon là en l’occurrence c’était pour quitter le pays mais quand même !
L’embarquement se fait à l’heure et assez rapidement et de manière bien organisée, on monte rapidement dans l’avion et s’en suit une bonne attente de presque 1h entre le moment où on est censé décoller et où l’on décolle. Je me dis que j’aurai du retard à l’arrivée mais finalement quasiment pas. Je suis dans l’allée du couloir côté couloir cette-fois pour avoir un peu plus de place sur l’une des deux jambes mais bon l’espace pour les genoux est très limité dans cette avion de la compagnie japonaise ANA. Peut-être l’une des causes de la tendinite à venir le jour suivant l’atterrissage ?
Pour cet aller j’avais pu réserver des repas végétariens à l’avance au moment de réserver mon vol donc plutôt pratique. Le dîner est servi deux heures après le décollage et même avant tout le monde. Pourquoi ? Aucune idée. Le lendemain idem pour le repas du midi. Le couple de quinquagénaires japonais à ma droite ne semble pas ouvert à la discussion, dommage.
Le petit ordinateur de bord intégré dans chaque siège face à soi est encore un peu plus évolué que la fois passée : cette fois-ci on peut recharger son portable via un port USB et la qualité de l’image est encore meilleure. Quant aux films et séries disponibles, leur nombre et leur diversité est assez impressionnante. Je me contente de regarder une seconde fois « Your Name. » (君の名は。) le succès le plus vu au Japon (dépassant depuis peu « Le voyage de Chihiro » de Hayao Miyazaki du studio Ghibli) de Makoto Shinkai que j’avais déjà vu en avant-première 20 jours avant mon départ, jour du départ qui coïncide justement avec le jour de la sortie de ce film en France !
Le magnifique film « An » (あん) sorti il y a quelques mois à propos d’une petite boutique de confection de dorayakis (une pâtisserie typique japonaise fourrée à la pâte azuki de haricot rouge sucré) est également disponible. Je ne le regarde pas à nouveau, préférant essayer de me reposer un minimum, ce que j’arriverai à mon étonnement pendant 4 à 5 heures tout de même.
Finalement, l’avion arrive comme prévu à l’aéroport de Tokyo Haneda (au sud de la ville sur un terre-plein) vers 15h30 (7h30 heure française) après près de 12 heures de vol à 10000 mètres. Aux bagages je retrouve mon camarade blogueur François et me décide à lui adresser la parole. On discute 5 minutes, c’était rapide mais intéressant de se rencontrer comme ça presque par hasard ! Après avoir retiré les bagages, la première chose que je vois est une boutique Pokémon, histoire de bien rentrer dans le bain consumériste et kitsch ! Quelques instants plus tard depuis un couloir je tombe nez à nez sur le mont Fuji de très loin mais bien visible avec en prime un début de coucher de soleil, belle première vue du Japon pour le coup ! Pour le changement c’est très simple, tout est expliqué en anglais, tout est guidé, sans aucun problème ! J’ai un changement pour Osaka via un bus spécial qui emmène jusqu’au terminal pour les vols domestiques. Cela me semble maintenant presque banal mais je l’écris quand même, j’ai croisé un sumotori (on dit rikishi en japonais) en attente du même avion, c’est quand même toujours impressionnant l’aura qu’ils dégagent.
L’avion jusqu’à Osaka est relativement rapide, donc même s’il y a encore du temps d’attente ça peut valoir le coup dans certaines configurations de voyage comme la mienne. Une fois à l’aéroport il faut à nouveau récupérer les bagages. Une fois bien chargé je dois aller retirer le Pocket WiFi commandé pour disposer de WiFi (distribué via 4G) à volonté pendant mon voyage. L’aéroport étant relativement grand je me trompe d’étage avant de finalement demander puis trouver la sorte de poste où sont stockés les colis de ce genre. Je vais ensuite à la gare de l’aéroport pour prendre un train jusqu’à Namba. Ce train n’étant pas express la plupart des gens y descendent en cours de route pour emprunter un autre express sur le chemin, ce que j’ai aussi fait du coup. Ensuite métro de Namba à Umeda où je sors et trouve mon hôtel à pied à peu près à un kilomètre dans la cohue et l’agitation de la mégalopole. Voilà grosso modo le récit de presque 24 heures de voyage pour aller au Japon !
C’est dommage que tu n’as pas posté une photo du mont fuji avec le coucher de soleil. C’est plus immersif de pouvoir constater ce que tu décris par une illustration 🙂
Pour le reste, c’est un bon premier article, qui annonce une suite bien dépaysante. J’ai hâte de découvrir ton voyage.
J’en ai une et elle est sur l’album photos sur la page FB du blog 🙂
Merci pour ton commentaire, j’espère écrire un article par semaine donc il y en a pour 6 mois. Le problème c’est que du coup c’est de moins en moins frais au fil du temps forcément.
Ouais j’imagine! Il aurait fallu que tu prépares tes articles en écrivant quelques lignes chaque soir sur un carnet de notes de voyage 🙂 Genre journal de bord de tes aventures 😉
J’en ai pris bien entendu mais bon le principal reste dans la tête comme bien souvent !
Bonjour François, aucune importance le calendrier! Tout ce qui compte est la qualité du contenu et le plaisir que tu prends à le faire 🙂 Je pense que des petits articles seront plus faciles à écrire et à lire, quitte à les poursuivre dans les suivants. Pendant ton voyage tu as communiqué généreusement et c’était très bon! De la matière tu en as!
J’espère que ton genou se porte bien maintenant.
À bientôt ✿
Bonjour Teresa, merci pour ton commentaire 🙂 Et pour ton compliment !
Oui tout à fait je compte bien prendre mon temps pour me remémorer et écrire quelque chose de qualité si possible.
Mon genou est soigné depuis belle lurette maintenant (à la moitié du voyage ça allait déjà mieux) !
Hello ! On attend toujours la suite du récit. 🙂
Bonjour Michaël,
Je songe à reprendre l’écriture mais je suis pris par le travail et d’autres passions ! Merci pour votre soutien !
François