Le ciel, qui continue d’abattre sa pluie et ses nuages oppressants, ne m’empêche pas de boucler la première grande étape de mon voyage à Tokyo. Ce n’est pas tout à fait le dernier jour dans la capitale nippone puisque j’y reviendrai le dernier jour pour profiter une dernière fois avant de reprendre l’avion.
Aujourd’hui, c’est un jour dont la date est un peu spéciale (10.10.10). À 10h10 je serai dans un temple qui abrite l’une des légendes de l’imaginaire japonais censée porter bonheur. J’y retrouverai un ami avec qui nous nous rendrons ensuite dans le quartier huppé de Harajuku avant d’explorer un peu la partie est de Ikebukuro. Enfin, je ne peux pas parler de cette dernière journée sur Tokyo sans une soirée mémorable qui m’a permis d’expérimenter deux choses nippones ni mauvaises. 🙂
Une fois n’est pas coutume, ce matin je m’éloigne un peu du centre de Tokyo au sud-ouest vers l’arrondissement de Setagaya (世田谷区). Le train de banlieue se vide peu à peu en s’éloignant et il n’y a plus personne lorsque je descends à la station Gotoku-ji (豪徳寺). J’ai rendez-vous avec un autre ami aujourd’hui dont je ne citerai pas le nom ici. J’attends devant des affiches touristiques qui invitent à aller à Nikkō (日光) au nord de Tokyo : ce sera ma destination de demain. Mon ami arrive à 9h30 et des poussières, à l’heure du rendez-vous, très ponctuel malgré le train. Sous un ciel pluvieux, nous nous dirigeons vers le temple Gotoku-ji. Les rues sont incroyablement désertes. Il n’y a pas un chien. Personne. C’est pourtant l’arrondissement le plus peuplé de la ville. Le temple est un peu éloigné de la gare mais nous y arrivons vite.
Ce temple n’est pas très connu par les touristes mais je tenais à le visiter pour une raison : le manekineko (招き猫). C’est un chat porte-bonheur issu du folklore japonais. On le retrouve souvent dans la culture populaire. Il est souvent représenté sous la forme d’une statue en porcelaine qui agite une des pattes avant. Manekineko veut dire « chat qui invite », c’est pourquoi on le retrouve à l’entrée de beaucoup de magasins par exemple. On dit qu’il porte bonheur car il est réputé pour attirer la chance, l’argent ou d’autres bénéfices. Mais pourquoi aller dans ce temple ? En fait, la tradition veut que l’origine du manekineko vienne de ce lieu. La légende raconte qu’il y a bien longtemps sous une pluie orageuse, un moine était menacé par la foudre. En passant devant le Gotoku-ji, un chat lui aurait fait signe de rentrer dans l’enceinte du temps et l’aurait sauvé de justesse d’un éclair qui ne tomba pas loin. Voilà la raison de mon déplacement jusqu’ici ce matin. Le temple est constitué de plusieurs bâtiments et d’une pagode. Le bâtiment principal est fermé aux visiteurs. Je pensais qu’il y avait une salle avec plein de statues mais j’ai dû me tromper… 🙁 Seule une réception est accessible. Nous y entrons. Là sont vendus des omikuji. J’en tire un pour cent yens et oh chance, c’est un présage de grande fortune – daikichi (大吉). Un manekineko doit veiller sur moi pour la journée.
Nous revenons vers un quartier plus animé de Tokyo et la visite continue par le Meijijingu (明治神宮). C’est un sanctuaire dédié à l’Empereur Meiji (mort en 1912) et sa femme construit sous l’ère Taishō (1912-1926). C’est le plus grand lieu de culte shintō du Japon. La nature est très présente comme le prouve la présence du parc Yoyogi à côté. Pas mal de monde ici par rapport au temple précédent. Il faut dire que le pont Jingu qui précède ce sanctuaire est le lien entre l’un des espaces verts de Tokyo et l’un de ces quartiers les plus branchés. La route de cailloux est assez longue jusqu’à l’enceinte du sanctuaire. Nous passons devant les traditionnels fûts de saké. Il y a aussi des fûts de vin Bourgogne offerts en donation à la mémoire de l’ancien Empereur ! Le sanctuaire se décompose en trois grandes parties dont la cour intérieure et le jardin extérieur. Sur le chemin vers la troisième zone qu’est le mémorial Meiji, nous passons sous un portique en cyprès très grand, vieux de plus de 1500 ans. À notre gauche s’attroupe une file d’attente très longue. Il y a là un jardin botanique juste avant l’aire sacrée du sanctuaire. Le gyoen (御苑) a été conçu par l’Empereur pour son épouse et contient notamment un étang et un jardin d’iris. En semaine il paraît qu’il n’est pas très fréquenté mais aujourd’hui nous sommes dimanche et nous passons notre chemin vue la foule !
Nous arrivons dans l’enceinte même du sanctuaire et sa cour intérieure. Un événement apparemment habituel est en train de se dérouler. De nombreux mariages ont lieu au Meijijingu. La cérémonie est shintō et chacun a son rôle à jouer comme dans un mariage catholique. La mariée porte un kimono blanc et rouge loué pour l’événement. Ces couleurs représentent le bonheur. Chaque année elles sont mises en avant au Nouvel An sur la chaîne NHK où a lieu un concert géant regroupant plein de groupes et chanteurs appartenant à l’équipe rouge ou l’équipe blanche 🙂 Bref, ce genre de costume est extrêmement cher même à la location. Bien sûr le marié porte un kimono spécial lui-aussi. Je vais faire tracer une troisième calligraphie sur mon carnet de sceaux puis nous rebroussons chemin à la recherche de nourriture car nos ventres commencent à crier famine ! On s’arrête donc en bordure du parc Yoyogi pour manger des udon (うどん), une autre sorte de nouilles. Elles sont différentes des soba, plus claires. On peut dire que les udon sont plus typiques de l’ouest du Japon, tandis que les soba sont surtout mangées à l’est et sur Tokyo. Bien sûr cela n’est pas rédhibitoire et on peut en trouver de toutes les sortes à Tokyo !
Nous continuons vers le parc voisin de Yoyogi. Encore un espace vert de plus dans cette mégalopole ! Bien qu’artificiel, le parc est énorme et comporte près de 100 000 espèces de plantes. Il est réputé pour attirer nombre d’artistes amateurs et groupes qui se produisent un peu partout. Aujourd’hui, alors que nous sommes dimanche midi et que je m’attendais à voir de la foule il n’y a pas grand monde, sûrement à cause de la pluie… il y a quand même quelques personnes par ci par là qui répètent du théâtre ou des chansons. Je vous propose de regarder une vidéo (qui n’est pas de moi) pour mieux comprendre l’atmosphère de ce parc. Il s’agit là de contact (une sorte de jonglerie).
Un jongleur de contact au parc Yoyogi
C’est dommage qu’il fasse ce temps là car si il y avait eu plus de monde ça aurait été peut⁻être plus fun comme endroit ! Nous rebroussons chemin vers Harajuku en passant par le pont Jingu. Sur la route, on croise pas mal de peinturlurés qu’on croirait tout droit sortis de mangas ou en route vers un concours de cosplay. 😐 Une boutique attire notre attention footballistique au loin : Soccer Shop. Tous deux fans de foot nous allons vers le magasin qui n’est pas loin de la gare de Harajuku, dont les abords sont bondés. Ça ne vous étonne pas une boutique ouverte un dimanche ? Nous nous y rendons sans prêter attention au jour car dans ce pays elles sont ouvertes même le dimanche ! Le jour de fermeture est plutôt le lundi apparemment, un peu comme en France d’ailleurs 😀
La boutique est sur plusieurs étages complètement spécialisée dans le foot. Au rez-de-chaussée il y a les maillots et écharpes des supporters de l’équipe des samouraïs bleus du Japon. Tout est hors de prix ! Le short blanc de l’équipe nationale est à peu près à 70 €… c’est ridiculement invendable. Il y a des maillots d’équipes de la J-League. La ligue japonaise a été inaugurée en… 1993 et compte 18 équipes en 2010. Pour ma part je supporte l’équipe des Omiya Ardija (écureuils de Omiya). C’est un arrondissement de la ville de Saitama située dans la préfecture du même nom au nord de Tokyo, d’où est originaire mon ami. C’est grâce à lui que je les supporte. J’avoue que le niveau n’est pas très élevé dans cette ligue même par rapport à notre ligue 1… Mon pote a l’air attiré par les équipements plus que par les écharpes. On monte les étages. Il y a des portraits de stars du foot dans les escaliers. Les stars en question ont laissé pour certains leurs crampons et une dédicace au magasin. Au sous-sol il y a un atelier de création de crampons et une vidéo où l’on voit Djibril Cissé parler avec des sous-titres en japonais. Voilà pour le quart d’heure foot, j’aurai l’occasion d’en reparler pour mon dernier jour au Japon car j’irai au stade 🙂
Nous empruntons la ligne Yamanote vers Ikebukuro. Voici encore une vidéo pour illustrer les différentes stations de cette ligne circulaire, sous la forme d’un clip chanté. Je m’apercevrai que j’ai oublié d’aller à Omotesandō qui est un peu l’avenue des Champs-Elysées japonais à Harajuku… Je pense que je n’ai rien raté d’exceptionnel car c’est une suite de boutiques de luxe un peu comme à Ginza ! L’architecture et la forme de la rue méritent probablement un petit détour malgré tout.
Liste des stations de la ligne Yamanote
Retour à Ikebukuro pour explorer la partie est de ce quartier où je loge depuis quelques jours (dans la partie ouest). Là encore on est dimanche et il y a pas mal de monde sur les trottoirs. Petite surprise en progressant dans les rues. Il y a un festival organisé à Ikebukuro ! J’apprendrai plus tard qu’il s’agit du Yosakoi Matsuri (よさこい祭り) qui se déroule sur deux jours les 9 et 10 octobre. Ce festival d’automne se compose de danses sur un trajet bien défini. Comme il tarde à commencer nous n’attendons pas et allons vers le Toyota Amlux qui est un immeuble dédié au showcase. Le siège social de Toyota n’est bien sûr pas là mais près de Nagoya. Sur quelques étages s’étalent de nouveaux modèles du moyen gamme au haut de gamme (on a vu des prix délirants). Il y a aussi des moteurs pour illustrer des présentations sur la consommation et la préservation de l’énergie. Toyota est bien obligé de faire attention à l’environnement. M’est d’avis que l’écologie concerne tout le monde et doit être pris en compte systématiquement. Non je n’ai pas de carte chez les verts 🙂 Nous sommes montés dans quelques modèles truffés d’électronique. Tout de suite, une hôtesse est venue nous présenter rapidement le modèle et le tableau de bord. Des femmes de ménage époussettent minutieusement chaque recoin. Nous descendons au sous-sol où il y a des bornes de simulation de course sur Gran Turismo. Non ce n’est pas le 5 qui est sorti après pas mal de retard. On finit tous les deux avec des positions pas top tellement c’est réaliste !
Direction la tour voisine qui était le building le plus haut de Tokyo jusqu’en 1991. Il a été construit sur une ancienne prison en 1978 et mesure 240 mètres pour 60 étages d’où son nom Sunshine 60. L’immeuble contient un complexe appelé le Sunshine City qui comporte un aquarium, un planétarium, le musée de l’Orient Ancien et une plate-forme d’observation où nous nous rendons. C’est la première et la seule fois où j’aurai une vue globale sur la ville de jour. J’en profite donc pour prendre quelques clichés. Finalement, Tokyo n’est pas cette jungle immonde de buildings gigantesques décrite si souvent… Seuls les buildings de Shinjuku sortent du lot de par leur taille mais la taille moyenne des immeubles est plutôt basse et uniforme. On voit bien les espaces verts de Tokyo comme le parc Yoyogi justement ou celui qui entoure le temple Gokuku-ji. Malgré la pluie du matin, le ciel est maintenant dégagé et on voit relativement loin. La Tokyo Sky Tree en construction est visible. Au delà il devient compliqué de discerner les objets c’est brumeux. Pas de Mont Fuji donc, tant pis !
Nous revenons à la terre ferme dans la rue juste en bas de l’immeuble. Il s’agit d’une rue réputée pour être le penchant féminin de Akihabara, c’est-à-dire le paradis pour les filles otaku. Nous croisons des filles déguisées un peu comme à Harajuku. Glauque. Nous passons devant un magasin de mangas surtout spécialisé dans les mangas pour un public féminin. On voit des hommes dedans en passant… Il paraît qu’ici il y a un bar avec un staff exclusivement masculin et déguisé en majordomes entièrement dévoués à ces dames, un peu comme les maid cafés de Akihabara où les serveuses déguisées en soubrette sont au petit soin du client… Atmosphère puérile donc. Bref, notre souci est de commander des billets pour le match qu’on ira voir ensemble le dernier jour de mon voyage ! Je suis mon ami dans un konbini (コンビニ) où l’on peut réserver des billets à une machine. Le paiement se fait en caisse mais les places ne sont pas numérotées. Je reviendrai sur ce match en temps voulu 🙂 Comme j’avais prévu d’aller à Odaiba ensuite mais que c’est loin pour mon ami, nous nous séparons près à la gare.
Près de l’entrée justement j’assiste à un spectacle commun ici mais jamais observé en France. Un mec (probablement membre d’un parti, le parti démocrate il me semble) est sur une estrade et crie sa colère dans un mégaphone. D’après mon pote il en a après les chinois (pas bien compris le discours du monsieur en fait :)). À voir les drapeaux du Japon je me dis qu’il doit s’agit d’un nationaliste comme c’est courant au Japon… peut-être pas en fait car sur l’une des banderoles est marqué « Nous voulons que le gouvernement reconnaisse l’Histoire » (政府は歴史認識を正せ). Un spectacle atypique si il en est !
Tokyo est grande et 5 jours d’affilée ne suffisent pas pour profiter un maximum. Je retournerai le dernier jour malgré tout pour continuer l’exploration. J’aurai vu pas mal de choses déjà mais il manque une zone incontournable que je n’ai pas encore visitée : Odaiba (お台場) – le fort. Pour s’y rendre il faut prendre la ligne Yamanote jusque Shimbashi puis le Yurikamome. Ce métro ressemble fortement au métro lillois sans conducteur et plutôt étroit. C’est une expérience à tester en venant à Tokyo ! C’est un métro désigné à tort par monorail, c’est en fait un métro automatique aérien sur pneus qui circule lentement à peu près à 30 km/h. Cette ligne est surtout connue pour desservir Odaiba. Le métro fait un tour de 3/4 avant d’emprunter les rails sur le Rainbow Bridge. C’est à tester sans hésiter car on circule entre les buildings et la vue est superbe, surtout quand la nuit tombe.
Je descends sur l’île artificielle d’Odaiba située au sud sud est de la ville. Le shogun a ordonné la construction de cette île sur la mer en 1853. Suite à l’arrivée des vaisseaux noirs américains du commodore Perry, le shogunat a pris peur et a voulu se protéger en bâtissant six forteresses sur cette île artificielle. Je descends à l’arrêt Odaiba Kaihin Park (お台場海浜公園). La station est près de Palette Town, un zone de divertissement avec une grande roue. Je ne m’y rends pas et préfère aller sur la berge artificielle qui offre une belle vue sur la ville. L’île abrite le siège social de Fuji TV, des musées, des bureaux mais je fais simplement un tour sur la berge où il y a une fausse plage ! Il n’y a quasiment que des couples c’est presque déprimant de venir ici seul 🙂 La vue est superbe sur le Rainbow Bridge, la Tokyo Tower et la ville ! Tout est illuminé, notamment des bateaux dans la baie. Je ne peux pas parler de cette berge sans évoquer la réplique de la statue de la Liberté qui trône fièrement librement. Voilà pour Odaiba ! Je passe devant Odaiba Aqua City qui semble être un centre commercial, puis retourne vers Ikebukuro pour ma dernière nuit à l’hôtel.
Alors que je croyais ma journée finie, je croise par hasard Satsuki qui était passé me chercher à mon hôtel ! Nous nous croisons par hasard alors que je remonte la rue qui y mène. Pas une pas deux, le temps de me changer et prendre une douche, nous partons manger un truc dans le coin. Belle surprise pour ma dernière soirée. J’ai envie de tester le fameux kaitenzushi (回転寿司). Après quelques recherches, mon amie trouve un restaurant de ce genre pas loin dans Ikebukuro est. Un kaitenzushi est un restaurant de sushis où chaque assiette de sushi est sur un plateau qui tourne. Il suffit de se servir ou de commander un poisson spécifique au chef ! La liste des poissons et fruits de mer disponibles est très longue. En France, on ne connait guère que le thon, le saumon et la dorade… C’est l’occasion pour moi de tester le nattō, ce haricot fermenté, sous la forme d’un makizushi (巻き寿司). Tous les poissons sont très bons et très frais. On a mangé de bon cœur c’était super bon et varié.
La soirée se finit par une séance de karaoke (カラオケ). La durée d’une séance est de 30 minutes. Durée que l’on dépassera par deux fois pour chanter 1h30 à deux. La salle est plutôt petite et on voit passer les gens dans le couloir. Je m’attendais à une salle plus cosy, plus confinée et avec un écran plus grand et plat. Bon, le son est pas trop mal, c’est le principal. Il y a pas mal de choix, surtout en artistes japonais (Pizzicato Five, Mayo Okamoto, L’arc~en~ciel…) et étrangers. Les artistes français sont surtout des chanteurs d’une autre époque : Edith Piaf, Charles Aznavour… On peut chercher par titre, artiste ou genre. Nous avons droit chacun à un écran tactile pour faire nos choix et chanter seul ou ensemble. Pas évident de chanter en japonais quand les paroles défilent à toute vitesse 😀 東京は夜の7時♪ Merci à Satsuki encore pour cette dernière soirée passée ensemble !
Vous pouvez consulter les photos de cette journée. Les photos des autres journées sont également disponibles. Elles apportent un supplément visuel à chaque article. Chacune est localisée et comporte une légende. N’hésitez donc pas à y laisser vos commentaires ou questions !
En terme de karaoké, les japonais adorent beaucoup les chanteurs de l’époque nos parents (à moins qu’il aime aussi Grégoire ou Christophe Maé).
J’ai pas vu de chansons récentes oui !
Et j’avoue que chanter du Japonais, ce n’est pas vraiment facile. Mais Youtube est notre ami grâce aux utilisateurs qui mettent les chansons avec les paroles (romaji et japonais avec les sous-titres). Comme par exemple :
http://www.youtube.com/watch?v=ih8Hmmzo2PM&feature=related
Des chanteuses que j’adore – Morning Musume, Berriz Kôbô, C-Ute et Erina Mano.
Exact la fonctionnalité des sous-titres existe depuis l’an passé je crois 🙂
Excellente description et rédaction, on s’y croirait presque, continue à nous faire rêver Man 😉
Salut Julien merci pour ton premier commentaire ça fait plaisir 🙂 Je prends mon temps pour faire au mieux et partager avec vous !
Super article, comme toujours !
Par contre par rapport au mec qui fait un speech il n’est certainement pas membre du parti démocrate, vu les propos qu’il tient sur ses affiches… Je pense que c’est un membre de ce que l’on appelle 行動する保守, les « conservateurs en action », ce sont des mouvements plus ou moins grands extrêmement nationalistes et qui ont des méthodes assez désagréables. Il y a pas mal de lien avec le Parlement et souvent aussi les yakuza, mais cela dépend des mouvements. Sinon, 「政府は歴史認識を正せ!」 ça veut dire « le gouvernement doit rétablir une conscience historique », faisant référence à ce qu’il considère certainement comme une « mollesse » gouvernementale vis-à-vis de la Corée, de la Chine et des Etats-Unis. Apparemment il est aussi contre le fait que les femmes gardent leur nom de jeune fille après le mariage (夫婦別姓). Désolée pour le pâté, c’est juste que tu as titillé mon instinct d’étudiante en science po 😉
Merci pour le compliment 🙂
En effet j’étais pas très sûr quant à l’affiliation du mec ! Rétablir une conscience historique ça englobe la modification des manuels d’histoire selon leur bon vouloir, je me trompe ?
Concernant le nom de jeune fille des femmes je trouve ça archaïque de vouloir les empêcher de le garder après le mariage…
De toute façon ils SONT archaïques ces ultra-conservateurs ^^’
Ouais entre autre il voulait parler des manuels d’histoire !
Sinon rien à voir mais tu l’as vraiment vu le mec qui jongle dans le parc ? J’avais déjà vu cette vidéo et j’avais trouvé ça vraiment incroyable (je l’ai vue au moins 5 fois ^^;). J’aurais bien aimé être dans cette vidéo pour lui dire à quel point c’est « KAKKOIIIIIIIIIIII » XD
Non la vidéo n’est pas de moi et ce jour-là il n’y avait pas grand monde dans le parc 🙁 Tiens au fait hier il y avait Cécile Duflot à Sciences Po Lille. J’ai failli y aller à la place des débats d’anglais…
Encore un article qui m’a rappelé de si bons moments!! Merci François *-*
Sympa le temple Manekineko… je prends note pour la prochaine fois !!
J’avais déjà vu sur le net des vidéos de ce jeune homme, c’est superbe ce qu’il fait… Il s’appelle je crois Okotanpe et fait du contact Juggling, il y a pas mal de videos sur lui sur le net!!
J’ai adoré aussi la vidéo de la Yamanote …. 🙂 vraiment super et pratique cette ligne!!!
On a eu aussi la chance de voir plusieurs mariages shinto au Meiji-Jingu… Comme ces mariages sont beaux et solennels.. Ca change de notre ambiance klaxons et lancer de riz 🙂 Les costumes sont magnifiques…. On a en vu des blancs mais aussi des kimonos rouges superbement brodés!!!
Les cosplay nous ont bien fait rire… Imagine ça en France!!!
Omotesando , on ne pouvait pas louper… nous sommes des filles xD et il y a vraiment de belles boutiques, tous les grands couturiers sont là dans le coin, dans de superbes immeubles, Cartier et Prada et leurs façades en verre sont les plus beaux à mon goût!
Ce même jour on avait fait à Harajuku la Takeshita dori, haut lieu de la jeunesse branche.. Un mooooonde ^^ et bien sûr pour le plaisir de ma fille – et le mien … j’assume 🙂 – le Johnny’s shop pour faire provision de photos de ses (nos) KAT TUN chéris …et le Johnny’s Family Club
Ikebukuro, pas allée non plus.. C’est si dur de faire un choix quand on ne reste qu’une semaine dans cette mégapole qu’est Tokyo !!!
Tes vues depuis le Sunshine sont très belles
Ah Odaiba. on l’a fait par temps bien gris, dommage, mais qu’on était bien assises au bord de l’eau à contempler le Rainbow Brige… Cet endroit en été doit être bien agréable. Dommage il était tard et le Fuji TV était fermé 🙁 mais très beau souvenir quand même !
Ah le karaoké, quelle institution… pour notre part, on a « revisité » entre autres, Bohemian Rapsodhy de Queen lors de la soirée franco-japonaise d’ALJ… c’était quelque chose 🙂 peut-être la faute à l’umeshu qui avait coulé à flots lors du repas et qui se boit comme du sirop 🙂
Et voila, j’ai encore été horriblement bavarde. Mais c’est ta faute, tes articles m’inspirent 🙂
Encore merci à toi…
Le temple Gotoku-ji n’est pas incontournable du tout mais j’y suis allé pour sortir un peu des chemins battus.
La vidéo du jongleur est plutôt connue mais je crois qu’il faut avoir de la chance pour tomber sur lui par hasard dans ce parc si grand.
Vous avez vu plusieurs mariages à la suite au Meiji-jingu ?
Les costumes cosplay à part à la Japan Expo, je vois mal des jeunes se balader déguisés en Naruto dans Lille par exemple ! surtout sous la neige 😀
Les boutiques de luxe ont de belles façades en effet même si pour ma part je n’y trouve pas trop d’intérêt ! Aaah décidément j’aurais oublié Omotesando et Takeshitadoori pour cette journée… Je m’en veux un peu mais c’est comme ça 🙂
Pour les choix, oui c’est compliqué et ça oblige à caler beaucoup de choses en peu de temps. Je me suis aperçu que finalement ça allait malgré 2 3 petites choses ratées/oubliées. Organiser un tel emploi du temps permet d’être plus rigoureux à l’issu du voyage 🙂
Vous êtes allés au karaoké avec tout le groupe du voyage organisé ? Nous notre salle était plutôt adapté pour un groupe de 4-5 mais on était 2 !
Encore merci pour tes compliments et ta participation au blog 🙂 !
Tous au karaoké … Non 🙂 mais presque…
Le repas franco-japonais à Tokyo faisait partie des options facultatives, mais incontournable pour nous, sympa de passer la soirée avec des Japonais qui aiment la France et parlent français!!!
Le repas a eu lieu dans une izakaya de Shibuya (on était assez nombreux , une grosse trentaine…) Après certains sont sagement rentrés se coucher, d’autres ont préféré aller en boite mais c’est vrai que la majorité a opté pour l’expérience du karaoké, à Shibuya… Il a fallu 2 salles, on était au moins 10 par salle!!! Et on est resté 1 heure. Peu de chansons françaises c’est vrai, pas mal de chansons d’anime que beaucoup connaissait. un adorable japonais ayant discuté avec ma fille lui a chanté Real Face de KAT TUN 🙂 mais le moment d’anthologie inoubliable a vraiment été comme je te l’ai dit Bohemian Rhapsody de Queen… Tout le monde ne peut pas rivaliser avec Fredy Mercury… mais le coeur y étyait xD C’était vraiment sympa…
Tu as de la chance ! tu as regardé un mariage de shintou !
Grâce a toi, j’ai aussi passé une soirée agréable.
Allons-y encore Karaoke ! ; D
J’aimerais aussi aller au Gotoku-ji, je n’y suis jamais allée.
J’ai vu « Crystal ball performer » à la télé. Il est amusant. 🙂
Mon français est mal comme d’habitude, Grâce ! XD
Oui j’ai vu 2 mariages shinto en tout pendant le voyage 🙂 Le gotoku-ji ne vaut pas tellement le détour. フランス語がお上手ですね。頑張ってください^^